On n’a recours aux invectives que quand on manque de preuves.
René HilsumL’individu ne sait plus qui il est, du coup, il ne cesse de se photographier.
Cédric EnjalbertL’homme fait la religion, la religion ne fait pas l’homme.
Karl MarxC'est pour satisfaire les sens qu'on fait l'amour, et c'est pour l'essence qu'on fait la guerre.
Raymond DevosLe présent du passé, c’est la mémoire ; le présent du présent, c’est l’intuition directe ; le présent de l’avenir, c’est l’attente.
inconnu 17Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires.
Pierre DacNier, croire et douter sont à l’homme ce que le courir est au cheval.
Blaise PascalOn a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort !
Raymond DevosLa vraie sagesse est de savoir que vous ne savez rien.
SocrateIl faut qu'une porte soit ouverte... ou d'une autre couleur.
Pierre DacOn façonne les plantes par la culture, et les hommes par l’éducation.
Emmanuel KantDans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux. Si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.
SocrateSe coucher tard nuit.
Raymond DevosLes grands esprits discutent des idées, les esprits moyens discutent des événements, les petits esprits discutent des gens .
SocrateCelui qui ne se contente pas de ce qu’il a, ne se contenterait pas non plus de ce qu’il veut avoir.
SocrateLe doute est le commencement de la sagesse.
SocrateQui prête à rire n'est jamais sûr d'être remboursé.
Raymond DevosJe suis adroit de la main gauche et je suis gauche de la main droite.
Raymond DevosIl vaut mieux s’en aller la tête basse que les pieds devant.
Michel AudiardLes conneries c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer.
Michel AudiardHeureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.
Michel AudiardLe travail, c'est la santé... Mais à quoi sert alors la médecine du travail ?
Pierre DacSi le bénévolat n'est pas payé, ce n'est pas qu'il ne vaut rien, mais parce qu'il n'a pas de prix.
Sherry AndersonSeul on va plus vite, ensemble on va plus loin.
Proverbe AfricainLa chute n'est pas un échec. L'échec c'est de rester là où on est tombé.
SocrateL'homme jeune marche plus vite que l'ancien. Mais l'ancien connait le chemin.
Proverbe africain
Nous étions 27 au départ de Chamalières ce lundi matin pour faire route (ou plutôt autoroute) vers la ville de la porcelaine. Après le brouillard du petit matin nous avons bénéficié toute la journée d’un beau soleil et de températures agréables.
Arrivés vers 10h30, nous avons entamé nos visites guidées par le musée du four des Casseaux, site classé monument historique et géré par l’association Espace Porcelaine.
Implanté dans un ancien quartier de Limoges, il se situe près de la Vienne où les bois flottés étaient reçus pour alimenter les fours de cuisson, avant l’utilisation du charbon au XXe siècle. Construit en 1900 avec plus de 100 000 briques réfractaires, ce four dit « à flammes renversées » mesure 20 mètres de haut pour un diamètre de 8 m avec 8 foyers à la base. Son volume de 80 m3 pouvait contenir jusqu’à 15 000 pièces durant 40 heures de cuisson : à 900 degrés en partie haute pour la 1e cuisson avant émaillage, et 1400 degrés en partie basse pour la 2e cuisson. À l’aide des photos d’époque, d’échantillon des matériaux (kaolin, quartz, feldspath…), et une exposition temporaire d’œuvres historiques ou contemporaines, le processus de fabrication de la porcelaine, qui remonte à Limoges à la fin du 18e siècle (vers 1770), nous a été expliqué en détail avec toutes ses étapes et les conditions de travail très difficiles des ouvriers de l’époque.
Nous avons pu en fin de visite admirer dans le magasin d’usine la belle vaisselle produite de nos jours par la manufacture Royal Limoges (les prix étaient pour la plupart à la hauteur de leur qualité…).
Repas local ensuite, dans le centre de la ville, avant que le guide de l’après midi nous récupère vers 14h pour un arrêt commenté et une incursion dans la gare de Limoges, classée MH également, et qualifiée de plus belle gare de France en 2022. Terminée en 1929, elle mêle l’art nouveau, l’art déco et le néo-classicisme ; conçue par l’architecte Roger Gonthier pour remplacer la 1e gare ouverte en 1860, elle permet d’admirer notamment de vastes verrières en vitraux du maître verrier Francis Chigot. Nous avons également été séduits par le vaste espace sous le dôme, orné de blasons et de figures allégoriques, par le haut campanile de 67m de hauteur orné de 4 horloges, et par sa construction sur pilotis dominant les 10 voies ferrées qui traversent la ville.
Enfin, en point d’orgue de cette belle journée, nous avons rallié le musée national Adrien Dubouché, pour synthétiser nos acquis du jour, avec un rappel des étapes de fabrication, un parcours chronologique pour présenter les principales étapes de l’histoire de la céramique jusqu’au XVIIIe siècle dans tous les pays, notamment Chine et Japon. Et en conclusion une déambulation commentée entre les plus belles pièces de l’industrie porcelainière de la ville, qui perdure de nos jours sur place et autour de Limoges, sur une dizaine d’entreprises de taille variable pour environ un millier d’emplois. Le musée Dubouché et ses collections prestigieuses contribue à la valorisation des savoir-faire d’exception qui ont fait et font encore la renommée de cette ville.
Satisfaits de nos visites et aspirant à revenir pour visiter un peu plus la ville elle-même, nous avons rallié nos bases vers 20h.
Quelques photos illustrent nos découvertes du jour.