On n’a recours aux invectives que quand on manque de preuves.
L’individu ne sait plus qui il est, du coup, il ne cesse de se photographier.
L’homme fait la religion, la religion ne fait pas l’homme.
C'est pour satisfaire les sens qu'on fait l'amour, et c'est pour l'essence qu'on fait la guerre.
Le présent du passé, c’est la mémoire ; le présent du présent, c’est l’intuition directe ; le présent de l’avenir, c’est l’attente.
Si la matière grise était plus rose, le monde aurait moins les idées noires.
Nier, croire et douter sont à l’homme ce que le courir est au cheval.
On a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort !
La vraie sagesse est de savoir que vous ne savez rien.
Il faut qu'une porte soit ouverte... ou d'une autre couleur.
On façonne les plantes par la culture, et les hommes par l’éducation.
Dans tous les cas, mariez-vous. Si vous tombez sur une bonne épouse, vous serez heureux. Si vous tombez sur une mauvaise, vous deviendrez philosophe, ce qui est excellent pour l'homme.
Se coucher tard nuit.
Les grands esprits discutent des idées, les esprits moyens discutent des événements, les petits esprits discutent des gens .
Celui qui ne se contente pas de ce qu’il a, ne se contenterait pas non plus de ce qu’il veut avoir.
Le doute est le commencement de la sagesse.
Qui prête à rire n'est jamais sûr d'être remboursé.
Je suis adroit de la main gauche et je suis gauche de la main droite.
Il vaut mieux s’en aller la tête basse que les pieds devant.
Les conneries c’est comme les impôts, on finit toujours par les payer.
Heureux soient les fêlés, car ils laisseront passer la lumière.
Le travail, c'est la santé... Mais à quoi sert alors la médecine du travail ?
Si le bénévolat n'est pas payé, ce n'est pas qu'il ne vaut rien, mais parce qu'il n'a pas de prix.
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin.
La chute n'est pas un échec. L'échec c'est de rester là où on est tombé.
L'homme jeune marche plus vite que l'ancien. Mais l'ancien connait le chemin.
Nous étions 37 participants de Clé et d’Abc pour un départ de Chamalières à 7h, en 2 lieux successifs
de ramassage. Après un arrêt à mi-chemin sur l’aire « des vérités » après Montluçon (nous y avons
paniqué les 3 serveurs face à ce groupe en quête d’un café-croissant) , nous sommes arrivés vers 10h
à Nohant, berceau de la demeure principale de G. Sand.
Nous avons pu à loisir avant la visite parcourir la boutique, riche en souvenirs et ouvrages évocateurs
de la maîtresse des lieux, et visiter librement à l’étage l’exposition des marionnettes fabriquées par
son fils Maurice et habillées par les soins de la mère.
Visite superbement guidée d’une heure trente des deux niveaux du manoir, restauré il y a quelques
années et qui donne l’impression d’avoir été occupé la veille. La vidéo jointe au présent compte
rendu donne tous les détails de la vie de notre écrivaine célèbre du 19 e siècle, entre Paris et Nohant,
de ses idéaux sociaux, et des intimes célèbres qui ont longuement séjourné chez elle.
Mère de 2 enfants et séparée rapidement de son mari, elle a eu plusieurs compagnons (dont Musset
et Chopin) et elle a vécu avec A. Manceau jusqu’au décès de ce dernier en 1865, et qui lui a offert
une charmante petite maison à Gargilesse, distante d’une quarantaine kilomètres de Nohant.
Après un bon repas à l’auberge qui jouxte le manoir de Nohant, c’est dans ce beau village de
Gargilesse que nous avons passé l’après midi, au seuil de la vallée « des peintres » et aux confins de
l’Indre et de la Creuse. L’excellente guide locale nous a fait découvrir la 2 e maison (de vacances) de
notre romancière, transformée en musée après le legs fait à la commune par sa petite fille Aurore ;
nous avons également visité l’atelier du peintre impressionniste Léon Detroy et ses œuvres diverses,
huiles, aquarelles, fusains, ainsi que celles de certains de ses contemporains. Nous avons terminé par
la visite de l’église du 12 ème St Laurent et Notre Dame, remarquable en particulier par les fresques de
sa crypte romane. Le château privé de Gargilesse n’était hélas pas ouvert au public en cette période.
Nous avons pris vers 17h le chemin du retour, satisfaits de tant de découvertes, pour une arrivée vers
nos pénates vers 20h30.
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